LEGENDRE Adrien Marie
français, 1752-1834

Après de brillantes études, recommandé par d'Alembert, il sera nommé professeur de mathématiques à l'École militaire de Paris. Ses premiers travaux portèrent sur la mécanique (mouvement des projectiles, orbites planétaires). Il fut un spécialiste de géodésie et travailla, sous la Convention, à l'adoption du système métrique.

La géodésie (du grec = terre, daiein = diviser) est la science dont l'objet est de mesurer les distances et les aires à la surface de la Terre. Sur une sphère, le plus court chemin entre deux points (géodésique) est le petit arc de grand cercle -autrement dit arc de méridien- passant par ces deux points.

Sa contribution mathématique fut importante en calcul des variations (Méthode pour distinguer les maxima et les minima dans les questions dépendant du calcul des variations, 1786), dans l'étude des intégrales elliptiques et en théorie des nombres (Théorie des nombres, 1798). Legendre compléta les travaux de Euler et Lagrange relatifs à la convergence des approximations d'un réel par une fraction continue.